Oraisons funèbres - Bossuet

34,95 €

Bossuet a composé sa première oraison funèbre à vingt-huit ans (1655). Il y en a eu dix, l'auteur a publié les six dernières, consacrées à de grands personnages, en 1689, à l'époque du plein épanouissement de sa personnalité. Ce genre a connu un immense développement (et n'est pas complètement mort). Il a ses règles : l'orchestration du deuil, expression de la douleur et déploration, en un temps où on aimait les émotions collectives. Puis l'éloge du défunt, cher à l'orateur comme à son public et la volonté d'instruire les fidèles dans l'art de bien mourir; enfin, des questions d'actualité, parfois brûlantes. Si Bossuet triomphe dans ce genre, ce n'est pas seulement par la magie du style, mais aussi parce qu'il a affaire à des personnages de premier plan, qu'il a bien connus; sa douleur est personnelle; il ne cache pas son émotion. La mort, selon Bossuet, démasque tous les vices : ce qui compte, c'est l'immortalité. Jacques Truchet

 

Exemplaire numéroté sur vergé à la forme des papeteries d'arches.‎

Demi-chagrin à coins, in-12, menus frottements, tête dorée, intérieur frais. 317 pages

Cité des Livres, Paris, édition de 1930

19 x 14 cm